
Volutes cotonneuses… le vent passe et défait le tableau. La lumière du soleil de crépuscule fait des ombres orangées dans les nuages donnant à mon monde une couleur joyeuse. Un oiseau en ombre chinoise griffe le ciel en dansant… il prend un espace immense… Sa liberté m’émeut et je voudrais, à cet instant, savoir voler comme dans mes rêves.
J’entends les feuilles rougeoyantes s’ébrouer dans le vent comme mille clochettes… on dirait un murmure de la terre qui remplit mon espace intérieur. J’ai oublié le temps et l’espace jusqu’au moment où l’enfant a mis sa main dans la mienne.